Autour de l'univers de Francis Bacon et de l'acte de création...
FIGURE
Que se passe-t-il dans la tête de l'artiste au moment de l'acte créatif ?
"une expérience originale et étonnante par la Compagnie Nomades, à la Comédia"
Regards de spectateurs : cliquez !
Un peintre, Francis Bacon...
Pierre CHARRAS nous offre un moment de rencontre amoureuse entre peinture et écriture où les mots sortent de la toile, du cadre de scène, pour venir s’échouer dans le creux de l’oreille créant sensations et émotions en chacun de nous.
Figure de Pierre Charras, entre témoignage et fiction, donne la parole au peintre. Une parole pour le plaisir de se plonger dans un univers passionnant, captivant. Une parole entre l’image et le mot qui nous transporte, qui nous transforme, qui nous interroge et nous conduit vers nous-même. Figure révèle un artiste hors du commun : Francis Bacon. Sur le plateau, un comédien, seul, Jean-Louis Wacquiez s’engage dans un dialogue irréel avec son modèle, le public ou lui-même pour tenter d’incarner le peintre et nous livrer une pensée singulière, charnelle, liée à l’acte de création. Prendre le temps d’écouter la peinture ? Nous n’avons plus les mêmes raisons de peindre qu’autrefois. Bacon est peut-être l’un des derniers peintres de ce monde … Un peintre d’instinct, autodidacte. Les « tableaux eux-mêmes savent des choses que nous ignorons ». Un « écrivain français qui aimait tant la peinture […] parlait du dernier tableau que Rembrandt a peint. Un autoportrait. Il disait que Rembrandt ignorait, bien sûr, que c'était son dernier tableau, mais que l'autoportrait, lui, le savait. » |
Acteur : Jean-Louis WACQUIEZ
Mise en scène & scénographie : Marc DOUILLET
Lumières : Jean-Bernard PHILIPPOT
Marionnette : Jean-Noël PARMENTIER
Musique : Rémy LAURENÇON
Regards : Adeline CAPELLE & Charlotte JOLIVEAU
Décors & régie : Baptiste FOURRIER
Administration : Catherine GORODECKI
La presse
Marc Douillet propose à travers cette pièce, composée comme un portrait libre du peintre Francis Bacon, une mise en scène qui se donne comme une forme plastique en mutation.
Pour autant, on se risquerait volontiers à parler d’une « proposition artistique », proposition qui engage, à travers un réseau de références empruntant aussi bien à l’esthétique qu’à la stylistique, une véritable « lecture » de la « performance ». Cette lecture suppose, c’est bien le propos de la scénographie, un jeu perpétuel entre le fond et la forme, entre peinture et écriture comme deux supports de représentation. Le cadre de l’espace scénique figure alors la toile, animée dans sa tridimensionnalité autant qu’elle est figée en « scènes tableaux » détachées sur le fond noir. Encadré par une structure métallique cubique, un disque chargé de sable ocre est une arène tour à tour solaire ou sanglante, au gré d’un jeu de lumière subtilement distillé. Bérénice FANTINI
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