Dom Juan, personnage infidèle, séducteur, libertin et blasphémateur accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles ou les servantes avec le même succès.
Accompagné de son fidèle valet Sganarelle, il ne croit ni au Ciel ni à l’Enfer et affiche un certain cynisme dans ses relations.
Il aime les défis, jusqu’au dernier…

Dans cette pièce particulière de Molière, le noyau dramaturgique se construit autour du couple Dom Juan/Sganarelle, constamment présent sur le plateau. Jean-Louis Wacquiez  est Dom Juan, Philippe Eretzian, Sganarelle. Ensemble, à la fois acteurs et manipulateurs, ils sont entourés d’objets inspirés de l’œuvre d’Andy Warhol.

Le rapprochement entre Dom Juan et le pape du Pop Art peut surprendre. Il s’agit de reprendre l’idée d’un monde où les objets de consommation que nous croyons maîtriser, prennent de plus en plus de place. Pour cela, le dispositif scénique s’appuie sur un élément de base : la table, agencée de différentes façons. Ces simples objets manipulés à vue, sur une ou plusieurs tables, représentent tous les personnages venant à la rencontre du personnage éponyme.