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Spectacle sur la première guerre mondiale (1914-1918).
Textes de poilus, auteurs multiples
(Giono, Barbusse, Dorgelès, etc...)
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Les personnages
Michelle, Jean Blanchard, son mari, qui sera fusillé à Vingré pour avoir reculé devant l’ennemi, Gaston, père de Michelle, qui tient un journal de guerre, et envoie quelques lettres à sa fille, et Elle, la voix des ombres, la mort peut-être elle-même, elle est le porte parole de tous ces soldats qui sont restés silencieux, morts au champ d’horreur. |
"Petit à petit on bascule vers les autres conflits. Saisissant de réalisme..." L'UNION 2008
"Une interprétation remarquable de la vie des poilus pendant la guerre" L'UNION" 2008
L'histoire
C’est celle d’une famille de gens ordinaires. Il y a Gaston, le plus vieux, Michelle, sa fille, et Jean, son mari. Tous trois vivent simplement de leurs quelques arpents de terre dans une petite fermette à Ambierle, dans la Loire.
Le 2 Août 1914 l’ordre de mobilisation générale est lancé. Michelle se retrouve seule à la ferme, son père, Gaston, est affecté Au 20° régiment d’infanterie, 3° bataillon, 12° compagnie. Après deux mois d’exercices à Lisieux, il part à Verdun. Etant donné son âge, il ne se retrouvera pas aux premières lignes, ce qui ne l’empêchera pas de participer aux combats et de témoigner de l’enfer dans lequel ont été plongés ces hommes.
Jean va traverser la guerre comme un météore. Après quelques semaines d’exercices à Valbone, son régiment est envoyé près de Soissons, est c’est à Vingré qu’il tombe sous les balles françaises le 4 décembre à 7 heures 30. Fusillé pour l'exemple... |
Durant une heure et demie, le public a retenu son souffle en écoutant ces souvenirs sinistres, durs, mais parfois aussi pleins d'humour, interprétés sobrement par une troupe d'acteurs chevronnés à qui un tonnerre d'applaudissements mérités a été réservé au final. L'UNION 2012
Adaptation et Mise en scène : Jean-Louis Wacquiez

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Avec Jeanne Quibel, Delphine Magdalena, Jean-Bernard Philippot et Jean-Louis Wacquiez.
Un très beau spectacle, qu'il faut absolument découvrir ! " L'UNION 2008
Création lumière : Jean-Bernard Philippot
Régie : Stéphane Loial
Costumes : Brigitte Mien
La presse
Un spectacle émouvant au centre culturel.
Beaucoup de monde, lundi soir au Centre culturel de Soissons, à l'occasion de la présentation de Carnets de guerre, un spectacle de textes d'écrivains célèbres interprété par la compagnie Nomades. Des textes littéraires présentés et exposés à la bibliothèque municipale. « Ce sont des textes de grands auteurs qui ont été impliqués dans la guerre 1914-1918, comme soldats, et qui racontent la vie sur le front », explique Anne-Marie Natanson, conservatrice de la bibliothèque. Ce sont aussi bien des Français, comme Barbusse, Dorgelès, que des Anglais, des Américains, des Italiens et des Allemands. Comme c'est d'une très grande qualité littéraire, on est d'autant plus impliqué dans ce qu'ils racontent, et on voit l'aspect universel de la guerre, de la souffrance, de la mort, de la fraternité et de l'espoir », poursuit-elle. Des sentiments très forts, remarquablement interprétés et exprimés par la compagnie Nomades, dont les acteurs sont Jean-Bernard Philippot dans le rôle de Jean Blanchard, fusillé le 3 décembre 1914, Charlotte Joliveau, dans le rôle de Michelle Blanchard, sa femme, Jean-Louis Wacquiez qui joue le personnage du père de Michelle, et Adeline Capelle, celui de la destinée.
Un très beau spectacle présenté pour la première fois et qu'il faut absolument découvrir ! L'UNION. 2008
Des « Carnets de guerre » feuilletés par 250 personnes. L'association Familles Rurales d'Ambierle a organisé samedi, salle ERA, une soirée théâtrale retraçant les derniers jours de Jean Blanchard, Ambierlois, fusillé pour lexemple à Vingré le 4 décembre 1914. Ce moment historique était évoqué sous le titre de Carnets de Guerre par la compagnie Nomades, une troupe de la région de Vingré. C’est devant une salle comble que les quatres comédiens ont su faire passer, via le texte des lettres échangées entre Jean Blanchard et son épouse Michelle et des chansons pacifistes, beaucoup d’émotions. Une longue salve d’applaudissements et une « standing ovation » ont salué leur prestation avant que ne s’installent quelques échanges. LE PROGRES LYON 2012

La pièce Carnets de guerre est un compte rendu d'une grande justesse sur la vie des Poilus au front. [...] La pièce jouée par la compagnie Nomades a connu un véritable succès, captivant des spectateurs ébahis pendant plus d'une heure et quart [...] L'assemblée n'a pas manqué de saluer la prouesse des comédiens par des applaudissements chaleureux [...] Une pièce d'une grande qualité, jouée par de merveilleux comédiens, qui est un compte rendu plein de justesse de la réalité de la vie au front, de la vie des civils avec leurs peurs, leurs angoisses, leurs attentes.
Bref, un formidable travail de mémoire qui permet de ne pas oublier ces heures sombres. L'AISNE NOUVELLE 2011
Carnets de Guerre est une pièce que nous vous recommandons vivement.! Tout d'abord par son incroyable mise en scène.
Quatre comédiens parviennent avec adresse à nous replonger dans la der des ders. Tout au long de la pièce ils rendent compte avec justesse de la réalité de la vie au front mais aussi de la vie des civils, de leurs angoisses et de leurs attentes. C'est avec émotion que les comédiens nous renvoient vers le travail de mémoire que nous avons tous à faire. On note également une réelle recherche dans la scénographie et un énorme travail de lumières avec deux teintes dominantes déclinées sur scène qui nous permettre d'entrevoir des techniques utilisées dans plusieurs tableaux célèbres liés aux différentes guerres. Une mise en scène hors-pair, un jeu où l'on sent de la part des comédiens une réelle envie de faire partager leur émotion et sentiments. Une pièce à voir et à revoir ! RADIOMIX, radio Avignonaise - Festival d'Avignon 2009 |

Témoignage d'un professeur
Venue hier, 19 mai 2014, vous voir à Craonne avec ma classe de 3ème, qui ont fredonné avec vous la chanson des poilus…
Un GRAND merci pour votre spectacle, Carnets de guerre, qui allie une très puissante émotion et une grande intelligence, en mettant toute la force du théâtre au service, non d’une énième commémoration, mais d’une réflexion essentielle sur notre monde. Bravo pour votre générosité sur scène, la créativité de la mise en scène et la profondeur du texte. Nous vous souhaitons de poursuivre longtemps votre beau chemin en allumant, partout où vous allez, les petites lumières de la pensée et du plaisir. A bientôt ! Nathalie Bichet
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La couleur des larmes*, l’arme des couleurs...
A la régie muette est associée l’image bichromique. Du jaune pâle d’une lueur matinale au marron le plus sombre de la terre des combats juste avant la nuit. Juste après la pluie.
Invariablement, sur un tel sujet, nous reviennent les images des films, des photographies, vieillies, de l’époque. Noir et blanc d’abord, puis peu à peu jaunies par le temps. Pâles comme le papier à lettres d’un poilu mais aussi foncées selon le sujet qui y est présenté. Là un ami, un paysage, une situation, un sentiment... Foncées comme les armes, la rouille sur le fer, le sang séché, la boue, la nuit, la mort.
Deux teintes dominantes qui seront déclinées sur scène, dégradées, jusqu’au clair-obscur, et qui renvoient à certaines oeuvres d’Otto Dix peignant le conflit ou à Tardi dans ses BD (C'était la guerre des tranchées, putain de guerre...) mais aussi aux techniques utilisées par Picasso dans Guernica et aux photos de Capa. Qui renvoient aussi à toutes ces oeuvres de soldats anonymes - interdites ou non à l’époque - qui ont décrit ce conflit.
Deux couleurs pour raconter le jour et la nuit, l’amour et la haine, la vie et la mort...
Jean-Bernard Philippot«
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La couleur des larmes», du nom de l’exposition sur la grande guerre qui a fait le tour du monde sous le patronage de l’UNESCO.
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A travers la correspondance de Jean Blanchard - humble paysan fusillé pour l’honneur -, le journal de guerre de Gaston Lavy - honnête ouvrier Parisien - publié sous le titre « Ma grande Guerre » et à travers des récits de soldats, il s’agit à travers Carnets de guerre de rendre hommage à toute une génération sacrifiée.
Natif de la région du Chemin des Dames, j’ai cette guerre en moi et ai le sentiment, étant de la dernière génération à avoir connu des anciens combattants, qu’il est de mon devoir de transmettre cette mémoire, pour que le souvenir demeure, et que le sacrifice de tous ces martyrs ne soit pas vain.
Jean-Louis Wacquiez
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Avec le soutien du Conseil R égional de Picardie, du Conseil Général de l'Aisne, de la Ville de Soissons
de la ville de Vic/Aisne
et de la Ligue de l'enseignement de l'Aisne.
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Contact rapide : Compagnie Nomades 03.23.54.53.23
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